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Ville panique

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1Ville panique Empty Ville panique Mar 6 Nov - 17:23

salsabila



Ville panique : Ailleurs commence ici
de Paul Virilio

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Présentation de l'éditeur:
Lieu d'émergence de la politique, la COSMOPOLIS l'est également de la stratégie, géopolitique et géostratégie se trouvant confondues dans ses murs, ses tours, sa voirie, ses places d'armes.
Cependant, depuis 2001, cette dimension géographique des conflits a radicalement changé de nature, au point que la concentration METROPOLITIQUE l'emporte désormais sur l'antique GEOPOLITIQUE des nations.
Après Hiroshima, l'attentat massif contre New York a en effet inauguré l'ère du " déséquilibre de la terreur " en ruinant l'importance stratégique, non seulement du nombre d'adversaires en présence, mais également de toute étendue. Centralisant ainsi l'effroi sur la seule concentration verticale des métropoles, le caractère suicidaire de l'action engagée a ruiné avec la forme militaire de la guerre, la forme politique de la Cité.
Événement historique sans précédent où disparaît avec l'ennemi déclaré, la possibilité même d'une quelconque victoire... puisque l'on ne saurait gagner une " guerre " dont on ne connaît pas l' " ennemi ".
Après l'état suicidaire de la géopolitique des blocs Est/Ouest fondée sur la menace d'une destruction mutuelle assurée, surgit donc en ce tout début du troisième millénaire, un nouveau type de MASS KILLER, le suicide du terroriste remplaçant la mort au combat du citoyen-soldat. Sans déclaration de guerre, sans drapeau, sans nom et surtout sans véritable bataille, en l'absence de toute revendication politique, le tueur de masse susceptible demain, d'éteindre toute vie dans la Cité en utilisant des armes de destruction massive, met fin à l'ère de la guerre géopolitique mondiale, pour inaugurer celle de la mondialisation d'un terrorisme métro politique où la perte d'importance de l'étendue territoriale des nations se trouve soudainement compensée par la masse critique de ces concentrations mégapolitaines que nul ne gouverne vraiment.
Ville panique 31mg9n10
Informations pratiques:
Nembre de pages: 144 pages ISBN-10: 271860591X
Editeur : Editions Galilée (11 septembre 2003)

2Ville panique Empty Exposé de l'ouvrage Ven 6 Juin - 17:40

laïla



Ville panique Pictur10

Présenté par:

Bennani Laïla
Marrakchi Fatima Zahra
Ouarda Salma
Tounsi Fatima

3Ville panique Empty Plan de travail Ven 6 Juin - 17:41

laïla



Plan de travail :

Présentation de l’ouvrage.


Qui est Paul Virilio?

Résumé.

Idées principales.

Quelques commentaires exterieurs.

Critiques du groupe.



Dernière édition par laïla le Ven 6 Juin - 17:48, édité 1 fois

4Ville panique Empty Table Ven 6 Juin - 17:44

laïla



Table

•Tabula rasa

•La démocratie d’émotion

•Kriegstrasse

•L’accident du temps

•ville panique

•Le crépuscule des lieux

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5Ville panique Empty Qui est Paul Virilio Ven 6 Juin - 17:48

laïla



Ville panique Pictur11


Paul Virilio est un urbaniste et essayiste français, né en 1932 à Paris d'un père communiste italien et d'une mère catholique bretonne. Enfant, il vit les bombardements de Nantes et en gardera un intérêt pour les choses de la guerre et une inquiétude pour la fragilité du monde urbain.

Après une formation de maître verrier qu'il fait tout en suivant les cours de Vladimir Jankélévitch et de Raymond Aron à la Sorbonne, il collabore avec Henri Matisse à Saint-Paul-de-Vence et avec Georges Braque à Varengeville.

En 1963, il fonde avec Claude Parent, le groupe Architecture Principe, puis publie un premier manifeste pour une architecture oblique.

Professeur avec lui à l' École spéciale d'architecture à Paris, ils ont formé dans leur atelier plusieurs grands noms de l'architecture contemporaine française, comme Jean Nouvel. Son enseignement à l'ESA évolue vers l'urbanisme et l'architecture qu'il aborde en même temps comme un vaste système de réseaux dont il s'agit de catégoriser les objets, puis pondérer la hiérarchie par leurs vitesses.

Il a sû tellement bien mettre en évidence l'importance de l'espace concret dans la vie sociale, que plusieurs auteurs qui l'ont connu ont fait une oeuvre remarquable sur ce sujet, comme Espèce d'espaces de Georges Perec , Énergie et équité d'Ivan Illich ou L'Art de faire de Michel de Certeau.

Paul Virilio publie régulièrement aux éditions Galilée, dans la collection « L’espace critique » qu’il dirige et dont il est un des principaux contributeurs (15 ouvrages sur les 46 publiés dans cette collection soit près d’un tiers,). Chacun de ses livres reçoit un accueil favorable dans le monde de l’urbanisme, de la philosophie, et même de la politique, dans un concert de critiques quasi unanimes. : Ville panique. Ailleurs commence ici. Paul Virilio apparaît comme un des penseurs incontournables de nos décennies.

6Ville panique Empty Résumé Ven 6 Juin - 17:50

laïla



Résumé :

Paul Virilio parle d’une nouvelle crise au quelle l’humanité du 21ème siècle se trouve confrontée annonçant ainsi la finitude de la planète terre et par suite la finitude de la vie humaine.


De ce fait, on commence à parler aujourd’hui d’un nouveau type de conquêtes non outre mer mais outre - terre : des conquêtes de l’espace. Mais face aux circonstances et conditions actuelles la vraie conquête demeure celle de l’espace-temps ou plutôt du temps de passage.

Depuis 2001, la dimension géographique des conflits a radicalement changé de nature, au point que la concentration MÉTROPOLITIQUE l'emporte désormais sur l'antique GÉOPOLITIQUE des nations.
Après Hiroshima, l'attentat massif contre New York a en effet inauguré l'ère du « déséquilibre de la terreur » ruinant l'importance stratégique, non seulement du nombre d'adversaires en présence, mais également de toute étendue.
Centralisant ainsi l'effroi sur la seule concentration des métropoles, le caractère suicidaire de l'action engagée a ruiné, avec la forme militaire de la guerre, la forme politique de la Cité.



Les politiques ne sont pas préparées à faire face aux grands accidents. On va ainsi irrésistiblement vers la globalisation du chaos. Le monde est trop petit pour le progrès. La mondialisation est notre ultime clôture.


Dans ce climat de guerre civile mondiale, nous sommes soumis à une démocratie d'émotion, figés dans la sidération audiovisuelle, soumis à la tyrannie du temps réel, contraints de voir défiler en boucle des images déréalisées dont il est impossible de dire si elles montrent une réalité ou un mensonge.







7Ville panique Empty Les idées principales : Ven 6 Juin - 17:57

laïla



Les idées principales :

Tabula rasa

Un sujet est programmé par sa motricité tout autant que par le système de voirie des quartiers. On porte tous une carte mentale de notre ville. Cette carte ne pourrait être effacée même avec une tabula rasa, seule la reconstruction pourrait la faire perdre le nord en ruinant la construction de notre mémoire.

Chacun de nous est un architecte ou un urbaniste sans qu’il le sache. L’auto construction on est une preuve puisqu’elle n’est pas considérée comme un projet anarchique.

L’auteur présume que l’expérience in situ du tunnel métropolitain est une expérience avorté, elle fait perdre aux voyageurs leur sens d’orientation. Cette expérience rentre en conflit avec notre carte mentale.

La stratégie haussmannienne est une réussite (multiplication des rocades, grand axes rayonnants, grand réseau d’égout….)

L’avenir des métropoles ne réside pas aux autodromes ou l’aérodrome mais le retour au désert. Il faudra faire la tabula rasa, désinfecté, recommencé tout comme si il n’avait jamais rien eu à cette place.
Avec l’aérodrome les frontières devient à l’intérieur des villes.

La tour à remplacé la colline jusqu’a rendre la vie invivable pour quelqu’un. Elle est devenue le signe de l’urbanisation.

]La démocratie d’émotion

Nous sommes dans une ère du conformisme médiatique, la standardisation de l’opinion est à son comble et l’exemplarité succède à la célébrité au point que l’expression créé l’événement qui ne correspond plus à la réalité, une réalité falsifiée par une multitude de supports audiovisuels.

Aujourd'hui on cherche à créer un accident plutôt qu’un événement.

Créer un événement c’est rompre le mimétisme, il vise à accompagner la mondialisation des comportements sociaux. il s’agit maintenant de provoquer un accident.

L’impact audio visuel ( en temps réel) l’emporte de loin par sa vitesse de propagation à l’échelle mondiale sur l’impact matériel et précisément ciblé des projectiles explosifs.

Remplacement du ministère de la guerre par le ministère de la peur dont le système
d’armes est principalement l’ensemble des moyens de communication de masse retourné contre l’adversaire.

La guerre possède trois dimensions : masse, énergie, information chaque époque privilégie l’une de ces dimensions.

La démocratie d’émotion
Nous ne sommes plus aujourd’hui face seulement à la démocratie d’opinion qui remplacerait la démocratie représentative des parts politiques, mais bien de la démesure d’une véritable démocratie d’émotion Emotion collective et globalisé.

Nous rentrons dans une ère de synchronisation de l’émotion collective favorisé par la révolution informationnelle qu’on peut nommer d’individualisme de masse, puisqu’e chacun subit un par un au même instant le conditionnement de masse médiatique.

Aujourd’hui l’ambition est démesurée puisqu’il s’agit de briser le miroir du réel pour faire perdre à chacun la perception du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, du réel et du virtuel.


Kriegstrasse

La standarisation des opinions et la révolution informationnelle ne sont plus suffisantes, il faut rajouter la synchronisation émotionnelle partout et par tout le monde.

La guerre n’est plus la conquête des territoires adverses mais c’est la conquête progressive des images mentales de populations bouleversées , cette guerre ou le terrain de bataille est remplacé par le champs de perception de la globalisation et ou l’attaque frontale de l’ennemi se transforme en une stupéfaction des masses.

L’invention d’un nouveau système d’arme qui est l’arme de communication constituée par l’Internet et les multiples chaînes de télévision.

L’accident du temps

La finitude de la planète terre et la forte accélération du progrès technique demeurent des précurseurs d’une nouvelle crise.

La notion de claustration, la régression pathologique de la cite et l’inversion des notions du dehors et de dedans.

La mondialisation est notre ultime clôture. Les pensées politiques ne sont pas prêtes à limiter le progrès tant elles sont obsédées par l’expansion du bonheur et des biens. Elles refusent de faire face à la forclusion.

Le grand échec de l’humanité, la vraie catastrophe, l’accident intégral, c’est la ville. Le chaos urbain. du moment où la ville contemporaine de la globalisation se trouve au pied du mur temps.

Ville panique - Le crépuscule des lieux


La ville aujourd’hui n’a plus de visage humain c’est un lieu de tensions, de conflits et d’excès en tous genre. C’est un échec et un chaos urbain.

La ville moderne-cosmopolis- est une « ville close ».

Depuis 2001 la forme politique de la cité a changé. En effet le lieu de la guerre moderne est la cité. Les villes sont devenues des cibles pour le terrorisme. La guerre géopolitique s’est transformée en terrorisme métropolitique.

Cette nouvelle forme de guerre est une déformation et une accélération de la réalité. Ceci engendre une panique dans la compréhension des événements et une destruction de l’orientation et delà une panique dans notre vision du monde.

Les nouvelles technologies, la mondialisation, le progrès…ont causé une compression spatiale et temporelle et ont mis fin à la « géographie ».

La guerre aujourd’hui est une guerre d’information où la perception du vrai et du faux, du réel et du virtuel est perdue.






















8Ville panique Empty Commentaires : Ven 6 Juin - 18:01

laïla



Commentaires :

Nancy Dolhem :

La lecture de ce livre, une fois encore prémonitoire, de Paul Virilio, urbaniste et philosophe, éclaire maints aspects de l’acte terroriste contemporain.


Christophe Gaudier:

Virilio ne mène nulle part, À propos d’un essai intitulé "Ville panique. Ailleurs commence ici" Si je dois en juger par ce seul livre, il faut bien le dire : le roi est nu, et d’une telle nudité que l’imposture en devient indécente.je ne trouve aucune objection majeure à formuler. Pourtant, dans l’ensemble ce livre me laisse perplexe, et plus encore que l’ouvrage, les commentaires élogieux que j’ai pu lire et entendre.


François Chaslin

Manifeste sa désapprobation : cet ouvrage est scientiste, dit-il, bâclé, avec des expressions vides de contenu, des slogans sans intérêt, un usage totalement contestable de théories mathématiques et physiques dont l’auteur ignore tout : le ton apocalyptique, quasi religieux, de cet ouvrage lui confère une dimension qui échappe au travail du chercheur et le rend douteux… Paul Virilio a gagné, personne ne reste indifférent à ses propos.

Thierry Paquot :


Philosophe, professeur à l'Institut d'urbanisme de Paris (université Parix XII Val-de-Marne) et éditeur de la revue "Urbanisme". Paul Virilio est excessif, mais "j'aime cet homme", affirme Thierry Paquot.


9Ville panique Empty Critiques du groupe : Ven 6 Juin - 18:03

laïla



Critiques du groupe :



  • L’auteur avance parfois des idées sans argumentation.

  • Il y’a une sorte de confusion dans ses propos.

  • Dans certains passages il n y a pas de transitions apparentes.

  • L’auteur se perd des fois dans des détails qui égarent le lecteur.

  • Paul Virilio semble avoir une certaine difficulté à terminer ses phrases, comme le montre l’usage fréquent des points de suspension en fin de paragraphe, qui indiquent au lecteur que la pensée se prolonge, que l’auteur avait encore à ajouter. Dans la plupart des cas, on aimerait bien savoir quoi.

  • Enfin Paul Virilio emprunte au vocabulaire des sciences ou des techniques sans que l’on sache très bien si ce vocabulaire est utilisé dans un sens métaphorique - qu’il faudrait préciser - ou si il l’est dans son sens précis, celui de son domaine d’origine. L’impression qui se dégage est que l’ensemble de ces procédés sont en fait des marqueurs dont l’unique fonction est de signaler au lecteur le caractère sérieux et profond du texte, et donc de la pensée de son auteur.

  • Un usage abusif des termes scientifiques qui n’apporte aucun sens supplémentaire, mais qui n’est là que pour impressionner.

  • Paul Virilio a un dégout total de la vie moderne et de cette époque.

10Ville panique Empty Re: Ville panique Ven 6 Juin - 18:05

laïla



M e r c i . . .

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