NEW URBANISM
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Atelier Nouvel Urbanisme encadré par M. ELMALTI, Mme Karibi et M. Titecat à l'école nationale d'architecture de RABAT

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l'article du jeudi...

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1l'article du jeudi... Empty l'article du jeudi... Ven 6 Juin - 17:33

laïla



Ce topic sera reservé pour nos points de vue sur les articles de M.El malti et qui sont bien evidemment publiés sur son blog " www.elmalti.over-blog.com "

je commencerai par l'envoi d'un commentaire sur l'article :
Rabat : un patrimoine en péril



Nouvel urbanisme…
Commentaire d’article
Rabat: Un patrimoine en péril

Ç’est toujours un grand intérêt de traiter ce sujet et d’essayer de porter des réflexion à même d’ouvrir de nouvelles pistes d’action et de développer une vision nouvelle de notre patrimoine actuel et qui bien évidemment fait partie de notre histoire et notre culture.

Il s’agit bien évidemment d’un sujet très sensible du fait qu’on est tous sensés être acteurs de sa protection et sa revalorisation d’un côté et qu’on assiste de nos jours à un mutisme total et un manque de spécialistes aptes à prendre des décisions en toute connaissance d’un autre côté.

De ce fait, et en l’absence d’une vraie structure responsable de notre patrimoine on assiste à une multitudes d’actions et d’opérations difficiles à classer dans un répertoire d’interventions tangibles mais dont certaines demeurent fondées et justifiées de la part de leurs maîtres d’œuvre …

Dans votre article vous avez cité quelques exemples d’interventions sur le patrimoine de rabat à savoir des surélévations inappropriées sur des bâtiment et la dénaturation de la rue des consuls, certes on assiste bien à un vrai point noir dans la formation de notre histoire, mais il reste tout de même un vrai message que nous transmettons aux générations futures, un message témoignant d’une mauvaise gestion et maîtrise du pouvoir

J’approuve votre point de vue pour ce j’ai plutôt préféré émettre des réflexions et poser des questionnements dans un but de déclencher le débat sur ce sujet …

Et pour commencer mon intervention : j’aimerai bien attirer l’attention sur la définition du patrimoine : « Un patrimoine est tout espace approprié par la population et faisant partie de la mémoire collective des gens » donc je souligne deux notions essentielles à savoir l’appropriation et mémoire collective

Nous avons toujours tendance à limiter le patrimoine à l’héritage ancien chose qui favorise nos rapports nostalgiques avec les lieux et réduit les possibilités d’intervention sur des tissus aussi sensibles par leur histoire, leur valeur culturelle qu’ils dégagent…..et les interventions soit dénaturent complètement l’état des lieux soit restent timides visant la reproduction des lieux à l’identique alors que la normale est de cibler une histoire en formation où se rencontrent les références du temps passé et les contingences du présent ..Le meilleur alors est de rechercher un patrimoine qui se construit avec tous …

De là je me permets de poser les questions suivantes : faut –il tout garder ?tout sauvegarder en négligeant le point qu’un patrimoine doit en premier lieu être approprié par tous ? Est ce un simple citoyen entretient toujours des liens avec le patrimoine matériel ou immatériel ?faut il sauvegarder des vestiges romain ou grecs juste parce qu’un jour ils ont vécu au Maroc… ?Faut il choquer le processus de la production des gens qui pour eux le fait de voir son chef d’œuvre se dégrader et disparaître demeure une chose normale on est tous éphémères ?…quels liens nous avons avec ce patrimoine et quelle vision future allant nous lui porter… ? Allons nous rendre notre patrimoine un objet muséographique alors que nous n’adorant pas des objets. ?

L’action sur un tissu à caractère patrimonial demeure d’une grande difficulté, de ce fait il faut absolument avoir une idée sur la nature des liens que les gens entretiennent avec le patrimoine et décrypter par suite les rapports à l’histoire ancienne mais aussi voire l’histoire en formation et le patrimoine se construire de jour en jour.

La contextualisation est alors nécessaire elle donne du sens au patrimoine et à l’histoire qu’il sous -entend

Mais la grande question porterait plutôt sur la nature du chevauchement et de la superpositions de modèles et des mémoires .si le passé apparaît souvent comme le seul lieu de mémoire, une mémoire liée à un espace et à un temps idéalisés constitue t-il alors à ce titre un refuge identitaire face à l’incohérence et aux problèmes du quotidien ?
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