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le projet urbain...ménager les gens, aménager la ville

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sarah



Le projet urbain
Ménager les gens, aménager la ville

Sous la direction de Jean-Yves Toussaint et Dominique Zimmermann

Présenté par Sarah Essbai

L’idée de l’ouvrage vient du succès fulgurant du vocable « projet urbain », le terme est plurivoque sans être univoque, l’ouvrage est une tentative d’élucidation et de compréhension du terme à travers des comparaisons et des études socio historiques, il présente également dans ce cadre les expériences et réflexions françaises.
L’ouvrage présenté est issu d’un séminaire organisé le 29 Janvier 1998 autour du projet urbain. Il a réuni, outre les auteurs, des experts et personnalités appartenant à différents milieux professionnels issus des milieux de l’urbanisme, de l’architecture, du marketing, de l’administration, de l’université, de différentes disciplines, génie mécanique et génie civil, urbanisme et aménagement, sociologie urbaine, philosophie et enfin du milieu politique. Durant ce séminaire, ont été invités également des professionnels des services techniques urbains, universitaires, éditeur et rédacteur de revue spécialisée, représentant d’associations.
Le présent ouvrage est subdivisé en cinq parties permettant de donner des éclairages différents sur le concept de projet urbain :
1. L’histoire du concept et son itinéraire géographique
2. Les regards de deux catégories d’acteurs _traditionnellement reconnus comme les Acteurs de l’aménagement_ l’architecte et le prince, ici l’urbaniste et le maire d’une commune, à propos de deux grands projets urbains, l’un à Grigny en banlieue parisienne, l’autre à Vaulx-en-Velin, dans l’agglomération lyonnaise
3. Des réflexions autour des contraintes majeures de l’aménagement, à savoir les réseaux et l’économie ; réflexions explorant les capacités de souplesse de ces contraintes réputées généralement rigides et très structurantes
4. L’observation du projet comme jeu et stratégies d’acteurs
5. Les modalités d’action du projet urbain relativement aux finalités sociales et politiques de l’aménagement
Cette production privilégie l’hétérogénéité des points de vue et propose une diversité d’informations, des questions et des niveaux de questionnement très différents, elle se présente comme une ouverture sur l’ampleur et l’étendue des problèmes de l’aménagement contemporain.



Dernière édition par sarah le Dim 22 Mar - 16:57, édité 1 fois

sarah



L’invention du projet urbain
Vers une nouvelle culture de l’aménagement des villes
François Tomas

L’article de François Tomas parcourt l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme en mentionnant les différentes « mutations » et ruptures qui ont marqué l’histoire des pratiques d’aménagement des soixante dernières années; les schémas directeurs français fait suivant les principes de l’urbanisme fonctionnaliste, les tours de Pruitt-Igoe à Saint-Louis (USA) l’expérience italienne de revalorisation urbaine et sociale des tissus historiques en passant par la première reconversion d’une friche industrielle (l’usine Ghirardelli) à San Fransisco, jusqu’à la Biennale de Venise.
Il permet de replacer l’émergence de la notion de « projet urbain » dans cette évolution comme alternative à un urbanisme fonctionnaliste déconsidéré par la crise urbaine ainsi que la manière dont cette notion tend aujourd’hui à remplacer toutes les autres.
Le projet urbain s’est d’abord voulu le produit d’un choix politique et non plus celui d’un modèle scientifique, il reconnaissait ainsi sa relativité dans le temps et dans l’espace tout en s’inscrivant dans l’histoire de la ville. Il supposait la participation de tous les acteurs urbains y compris les habitants. Il s’est tout d’abord présenté comme une méthode d’élaboration plus que comme une nouvelle conception de la ville.
Il évoque les premiers projets de ville répondant à ces caractéristiques à savoir l’opération de l’Alma-Gare à Roubaix, Tepito à Mexico et l’aménagement de Barcelone. Ensuite il présente les différentes notions qui ont accompagné l’émergence du concept de « projet urbain » : la friche urbaine, le patrimoine…

Une nouvelle manière de faire la ville
Jacques Rey


Jacques Rey présente dans son article un postulat définissant le projet urbain comme manière contemporaine d’intervenir sur la ville en crise, non sur sa totalité mais sur ses fragments.
Le projet urbain constituerait ainsi une étape méthodologique succédant à celles qui depuis la Renaissance ont permis grâce à la représentation graphique des territoires, de préfigurer leurs évolutions en projetant sur le papier les formes imaginaires des lieux futurs de la civilisation :
• Embellir la ville (la géométrie, la perspective…)
• Bouleverser la ville (tentative de maîtriser une urbanisation consécutive à l’exil rurale, le développement des transports, il s’avère nécessaire d’organiser les villes et de projeter leurs évolutions)
• Idéaliser la ville (cité utopique)
• Rationaliser la ville (urbanisme moderne, fonctionnaliste, technocratie)
• Culturiser la ville (contre le déferlement technocratique et productiviste, les valeurs de la culture et de l’histoire, le génie du lieu, l’identité…néanmoins les adeptes de cette démarche ignorent des formes spécifique des banlieues et prônent la ville artefact)
• Médiatiser la ville (la ville produit commercialisables se doit d’intégrer les concepts de différence, de liberté de choix, comprendre et maîtriser le rôle de l’image avec l’arrivée du marketing, jouer sur le matériel et l’immatériel, intégrer le culturel et même le sensuel ; le travail sur l’image)
• Construire la cité démocratique
Le projet urbain est politique et culturel, réaliste, fragmentaire, opérationnel, il revendique sa pertinence de l’exploration des caractéristiques profondes historiques, démographiques, géographiques, sociales, économiques et culturelles…

sarah



Le concepteur et le politique, deux points de vue et deux expériences du projet urbain

Le point de vue du concepteur, le grand projet urbain de grigny
Michel Roz

Michel Roz témoigne du point de vue du concepteur sur le Grand Projet Urbain de Grigny dans la banlieue parisienne. L’intérêt de ce témoignage consiste dans les méthodes de conception, ainsi :
• A la question de la centralité, Michel Roz répond par la progressivité et par les temps des parcours
• La forme est prise comme modalité de fédération des éléments spatiaux dans une totalité
• L’opinion est constituée comme l’un des matériaux de conception
Grigny se présente comme une commune écartelée en trois entités urbaines traversée par l’autoroute, la problématique de ville se situe à trois niveaux :
• L’absence du bâti traditionnel – Réintroduire l’histoire
• Une vie urbaine privée de centralité
• Absence de lisibilité des espaces
L’élaboration du projet s’est appuyée dès le départ sur le principe de la concertation en organisant des ateliers avec des thèmes transversaux au projet ouverts à l’ensemble des intéressés
Définir les besoins, les attentes des usagers, connaître l’histoire du lieu, déterminer les axes d’intervention, établir le programme.

Projet urbain, projet politique, l’exemple de Vaulx-en-Velin
Maurice Charrier

Ce point de vue privilégie la position du politique, ainsi le projet d’aménagement est toujours un projet politique, cependant il convient de poser cet axiome avec beaucoup d’humilité dont la première marque est de regarder le présent avec respect.
La question du projet urbain ne peut pas se résoudre seulement par une proposition formelle il est d’abord et avant tout une expression politique qui est fatalement l’expression de la contradiction et c’est à l’élu que revient de gérer les contradictions, gestion de laquelle dépend la pérennité du projet.
Le rôle de l’élu est ainsi de prendre parti, de ce fait il agit au nom d’un des termes de la contradiction, toutefois l’art du politique, c’est aussi l’art d’agir au nom de tous pour tous. C’est en ce sens que la pérennité du projet et sa capacité d’aboutissement reposent pour l’essentiel sur la relation avec les habitants
L’aménagement urbain n’est pas neutre. Il n’est pas science mais culture. Il ne peut faire l’objet d’un consensus mais appelle au contraire des choix
Le projet de Vaulx-en-Velin est venu après l’échec de la ZUP (zone à urbaniser en priorité) ; cela n’empêche pas de reconnaître qu’au moment de la construction de ces quartiers ils présentaient un caractère novateur et répondaient largement à des besoins économiques et sociaux.
Ce projet a été au cœur des débats préalables aux élections municipales et a créé un conflit entre les différents courants politiques : une extrême droite opposée aux réhabilitations et restructurations, la gauche voulant mettre tous les moyens au service d’un développement endogène des quartiers (la gestion du ghetto, par le ghetto, pour le ghetto)
Le projet urbain est d’abord l’expression d’options politiques sans lesquelles il n’a pas de sens dans le cas de Vaulx-en-Velin elles étaient :
• Faire que la ville soit en mesure de répondre aux besoins sociaux, culturels et économiques de ses habitants (lycée, des centres de santé, planétarium, décentralisation des services publics, moyenne surface alimentaire en centre ville…) lutter pour dépasser les logiques du marché privé, le partage institutionnel des compétences…
• Créer des conditions pour que les citoyens se rencontrent, se respectent, échangent…et faire prévaloir une approche globale dans les finalités du projet (agir dans le champ du bâti, logement ou équipement, autant que dans celui des transports, de l’économie, de la vie sociale et culturelle) et dans sa territorialité (l’ensemble de la commune est traité et de l’agglomération). L’action s’inscrit dans des politiques connexes : celle de quartiers, en les préservant de la tendance au repli ; celle de la ville, siège de l’identité ; celle de l’agglomération, espace de projection.
• Amener la ville à faire reconnaître pleinement sa contribution au développement de la région et de l’agglomération
L’auteur aborde ensuite la question de multi partenariat avec ses bénéfices qui se manifestent essentiellement dans l’engagement autour du projet et l’intégration des différents dispositifs au service de la cohérence globale du projet, mais qui ne saurait masquer les divergences politiques et les discours idéologiques. Le multi partenariat augmente les risques d’une gestion technocratique du projet dissolvant ainsi les intentions premières et fondamentales du projet et reléguant la démocratie locale et la participation actives des citoyens au second plan. Il revient à l’élu communal de gérer les contradictions.
Les idéologies façonnent notre paysage urbain et donc notre vie sociale.
L’auteur insiste ensuite sur la nécessité de l’implication de la population en instaurant une culture de l’urbain (prendre connaissance des éléments de dossiers, des enjeux financiers, politiques, des alternatives à trancher) pour arriver à faire concourir le projet urbain au projet sociétal.

sarah



Le management du territoire

Réseaux et mobilités urbaines
Jean Claude Galléty

Le texte de Jean Claude Galléty envisage le rapport entre projet urbain et mobilité sous l’angle des pratiques et des modes de transports choisis, leurs fréquences, la durée des trajets (l’organisation des déplacements). Structures matérielles d’un côté, pratiques et usages de l’autre sont étroitement imbriqués.
Aujourd’hui, le développement des infrastructures des transports et le gain de temps qu’elles permettent, la dédensification des villes, l’étalement urbain sont les facteurs de croissance de la mobilité urbaine. La ville est mobilité.
L’auteur interroge donc les comportements sociaux dans la mobilité et leur relation avec la représentation et l’image sociale, l’évolution des usages (on se déplace de plus en plus en voiture sur de longues distances) c’est ainsi que sont posées les questions de fluidité, mixité, accessibilité, perméabilité de la ville.
Il aborde ensuite les réseaux de transports, voies rapides, boulevard urbain leur rôle dans la structuration de la ville ; si la ville est mobilité, tout un système de réseaux en crée l’armature. Ces réseaux sont le squelette, le support qui structure et organise l’urbanisation. C’est dans ce sens où la voierie structurante est un des moyens du projet urbain : elle permet de créer une ossature douée de permanence, elle relie ou sépare.
L’auteur pose ensuite la question de la mobilité à une échelle plus réduite, celle du partage de l’espace public au quotidien. Ce partage porte en lui les enjeux de modération de la circulation, du réajustement entre les modes de transport, de reconquête de l’espace pour le piéton.
Dans son texte Jean Claude Galléty pose la question de la voiture, utile, nécessaire, indispensable pour la vie urbaine contemporaine. Il se pose ainsi à contre courant des thèses environnementales et de ce qui aujourd’hui passe pour l’idéal urbain : une ville sans nuisance à l’échelle humaine, harmonieuse, esthétique. Les faits démentent cet idéalisme, la ville est « dure, dangereuse » et c’est dans cette perspective réaliste que la mobilité est interrogée, c’est ainsi que voiture est posée tout à la fois comme moyen de liberté et facteur de structuration/déstructuration.

Les réseaux d’aujourd’hui dans la ville de tout à l’heure
Gérard Blanc

La contribution de Gérard Blanc porte sur les modalités de prise en compte des réseaux dans le projet urbain. Il entreprend les réseaux comme des traces et comme support matériel de la mémoire collective.
Le projet urbain passe pour faire la synthèse tout à la fois de la planification stratégique, de la gestion urbaine, de la logique sectorielle des différents acteurs, y compris, les habitants ou usagers. Il est présenté généralement comme une méthode supposée adaptée :
• A la gestion du temps
• A la gestion de l’espace
• A la gestion des jeux d’acteurs
L’auteur s’attarde sur l’aspect de gestion du temps, spécialement le temps de la mémoire, en effet la démarche d’urbanisme est tentée plus par faire du neuf que de « recycler la ville » et de réutiliser ses réseaux et les mettre à niveau. Cependant c’est souvent à partir des réseaux et en particulier des réseaux viaires que l’histoire des villes s’est faite et cela par un enrichissement extraordinaire de la trame que ces réseaux constituent.
Le projet urbain serait cette possibilité d’entreprendre un territoire habité en ménageant les hommes, c'est-à-dire en posant comme évidence non pas la tendance au conservatisme, pas plus que l’évidence d’un changement pour le changement, mais bien plutôt, la capacité à faire valoir l’un par l’autre et inversement, un territoire et une société.

Le marketing dans la démarche de projet urbain
Jean-Louis Masson

Jean-Louis Masson s’intéresse à l’économie des territoires sous l’angle du marketing. Il aborde l’application du marketing à l’aménagement du territoire « le marketing territorial », et analyse ses apports sur la connexion de l’offre et de la demande et ses effets en terme de concurrence entre les régions et les villes pour attirer les entreprises et les emplois et pose ainsi la question de la position du territoire sur le marché et la possibilité de l’assimiler à une marchandise.
Selon l’auteur, l’approche marketing est possible à condition de rechercher pour chaque territoire à aménager ses potentialités à moyen et long terme : le rôle du marketing serait alors de valoriser ces potentialités.
Le marketing pose également le problème de la prospective et surtout de la prospective économique relativement à l’évolution de la « valeur du territoire ». Il ouvre également un autre front de critiques relatif à la manipulation de l’opinion publique
Le marketing joue sur l’ensemble des moyens pour pénétrer le marché :
• Moyens stratégiques détermination des couples produit/marché marketing amont
• Moyens tactiques choix des canaux de distribution marketing aval

sarah



La mobilisation des acteurs

Les acteurs, les relations contractuelles et les légitimités
Henri Botta et André Simon

Pour Henri Botta et André Simon, le projet urbain serait une forme d’énergie de la crise. Le projet urbain participerait d’une réorganisation des acteurs dans les nouvelles conditions d’aménagement produites par le désengagement de l’état, par l’émergence des phénomènes de mondialisation, par les modifications des rapports entre secteur privé et secteur public autour des missions de service public.
La nécessité du projet urbain peut résulter de situations très diverses : une attente des habitants, une anticipation sur des besoins futurs, une volonté d’expression politique, un besoin de remplissage d’un espace central devenu vacant, une stratégie de reconversion de friches calée sur des objectifs financiers du propriétaire foncier…Chaque cas engendrera son propre système de production autour de l’initiateur, propriétaire du terrain ou non.
Aujourd’hui trois catégories d’acteurs principaux entrent en scène à propos du projet urbain : les décideurs, les usagers et les entreprises. Les auteurs présentent une organisation à trois étages :
• Le groupe de pilotage, il est présidé par le maire ou l’élu responsable. Il définit les objectifs, décide du programme, vérifie que ce programme est bien au cœur du projet. C’est la maîtrise d’ouvrage urbaine
• Le groupe de projet regroupe l’ensemble des compétences techniques. Il est piloté en principe par l’urbaniste chef de projet. Il correspond à ce qu’on appelle la maitrise d’œuvre urbaine
• Le groupe de concertation on y retrouve les membres du groupe de pilotage, quelques membres du groupe de projet, les représentants des usagers et des associations ainsi que des acteurs économiques locaux (commerçants, industriels, promoteurs). A ceux-ci s’ajoutent les médias
(Des questions de légitimité d’ordre plus juridique)
Les auteurs analysent ensuite la divergence d’intérêt et de méthodes qui apparaît entre les différents groupes lors de la gestion des enjeux financiers et du temps du projet.
(Le projet urbain doit impérativement se positionner sur le marché immobilier et sur celui des services urbains, la démarche doit comporter nécessairement une approche d’anticipation. Le projet urbain procède aussi d’un pari, d’un engagement volontariste retenu par un groupe ou une collectivité)

Fragments d’un discours technique, l’ingénieur face aux usagers et réciproquement
Jean-Yves Toussaint et Monique Zimmermann

J-Y Toussaint et M Zimmermann s’intéressent aux rapports entre destinateurs (acteurs techniques, ingénieurs) et destinataires (les citadins, les usagers).
Pour cela les auteurs relatent l’historique du vocable « projet » et les différentes acceptions auxquelles il renvoie, essentiellement comme cadre dans lequel se mobiliseraient et s’associeraient les acteurs mandatés à la production de l’espace. De la sorte le projet autorise certains à énoncer l’espace des autres, à concevoir l’espace des autres, les acteurs se séparent ainsi en deux groupes distinct qui parlent de la même chose mais ne visent pas le même objet.
Les auteurs pensent que l’introduction du politique dans le projet urbain garantirait la production de dispositifs techniques et spatiaux dont l’usage satisferait aux règles de la convivialité, le projet urbain devrait être une instance de délibération effective entre l’ensemble des acteurs mandatés à penser l’espace des autres. Une telle instance n’a de sens que relativement à la parité de ses membres. En ce sens, le politique apparaît justement comme le seul acteur en état de réintroduire la finalité de toute administration et organisation de l’espace comme production du bien public auquel l’ingénieur va œuvrer.

Le projet urbain et l’urbaniste
Edouardo Salzano

Edouardo Salzano s’intéresse aux métiers de l’urbanisme. Pour lui, le métier d’urbaniste est multiple. Cette multiplicité s’organise en deux grandes familles, celle des généralistes et celle des spécialistes. Ces deux familles sont transversales au secteur d’activité (privé ou public).
L’auteur met en avant également les rapports entre l’élu (le politique) et l’urbaniste :
L’élu est celui qui fixe les grands objectifs : la mixité sociale, la politique de déplacements, les axes prospectifs de développement de la ville…
L’urbaniste, propose les grands partis d’aménagement. Il met en place la maîtrise d’ouvrage urbaine, il étudie les faisabilités en termes financiers, juridiques, techniques, architecturaux, paysagers… L’urbaniste est celui qui par sa formation, par sa culture, réintroduit l’histoire dans le présent.

sarah



Projet urbain et modalité d’action

Un enseignement de la complexité
Jean-Yves Toussaint et Monique Zimmermann

Ce texte relève de la théorie de l’urbanisme, il privilégie le point de vue de l’enseignant utilisant une épistémologie des sciences de la conception.
Cette approche permet une nouvelle posture de pensée qu’on peut décrire en trois grands traits :
• L’avenir n’est pas déterminé, en cela qu’il n’est pas prévisible parce que d’ordre politique. Le projet urbain a pour but l’exploration de possibles, moins pour les rendre prévisibles, que pour assumer politiquement et socialement les choix qui effectueront parmi tous les possibles, un avenir
• Le réel, en tant que l’urbain le manifeste, ne saurait se représenter comme ordonnancement statique d’éléments identifiables, identifiés, connus, reconnus. Ceci parce que l’urbain n’est pas un ordre immanent mais une production
• Enfin, s’il n y a pas d’ordre immanent mais production d’un ordre, il ne saurait y avoir de savoir définitifs
En dehors de toute certitude, de toute loi inexorable, il ne reste plus qu’à rendre possible. Le projet urbain, comme modalité de l’action, pourrait être ce qui réaliserait le possible en devenir.

La médiation comme ouverture au projet urbain
Bernard Salignon et Chris Younès

Les auteurs présentent le projet urbain comme une médiation pour essayer d’arriver à l’essence du politique qui suppose des paroles multiples chargées d’ambiguïté.
Ils explorent les sens d’ouverture du projet urbain d’abord négocié comme une médiation de la cité puis comme une médiation entre communication et communauté enfin comme médiation entre le fini et l’infini.

Le projet urbain en discussion
De l’ouvrage on peut retenir cinq concepts ouvrant larges les portes du débat :
1. Mobilité : circulation, déplacement
2. Centralité : convergence, commerce, échange
3. Mixité : homogénéité, hétérogénéité, échange
4. Forme et trace : mémoire collective
5. Demande : besoin, désir, commande, programme

7le projet urbain...ménager les gens, aménager la ville Empty diplome en urbanisme de l uqam Jeu 27 Aoû - 0:58

salma.montreal



bonjour



Je m appel Salma , je suis marocaine et actuellement j habite a Montréal,

Actuellement je suis inscrite a un baccalauréat (3 ans d études universitaires)
en urbanisme a l université du Québec a Montréal. (Sachant que j ai déjà une
licence en économie option gouvernance)

Ma question est la suivante :



J aimerai entrer travailler a la fin de mes études au Maroc, mais je ne sais
pas vraiment si ce diplôme me sera utile au Maroc. Rolling Eyes

MERCI D AVANCE

sarah



tout dépend de l'équivalence que tu auras en rentrant...il faudrait qu'il y ait une passerelle, ici au Maroc les études d'urbanisme en "undergraduate" ou "graduate" n'existent pas, quand tu dis que c'est un baccalauréat d'urbanisme je ne sais pas trop...il faudrait te reporter au service d'équivalence au ministère de l'éducation nationale.

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